El Audi

El Audi. Un autre personnage iconique de cet échange. La toute petite voiture rouge un peu cabossée de ma seconde famille d'accueil vaut bien plus qu'une voiture de luxe. 

La convivialité et la chaleur humaine remplacent mille fois les sièges de cuir froids. Pas besoin d'un grand coffre pour faire rentrer les plus belles surprises (on se retrouve toujours plus ou moins assis entre un sac de courses, une foule de ballons colorés, ou une pastèque énorme pour le dessert). Pas besoin d'un grand coffre pour y faire rentrer beaucoup d'amour. 

La conductrice mène toujours ses passagers de l'avant. Sur les chemins crevassés comme sur les routes neuves, l'Audi fonce. Les portières sont ouvertes à tous, que ce soit pour dépanner ou pour profiter d'un bout du chemin tous ensemble. Les voix (souvent nombreuses) sur la banquette avant ou arrière, s'unissent en chantant contre le patriarcat ou en entonnant un air des Inti Illimani pour refaire le monde et combler l'espace vide de la radio sur le tableau de bord. 

Rouge révolution, l'Audi se réveille pour élever son chant: klaxon rageur accompagnant le cri du peuple qu'elle croise dans les rues, drapeau Mapuche brandi par la fenêtre, gonflé par le vent qui un jour peut être soufflera sur les injustices pour laisser place à l'égalité.

La toute petite voiture rouge un peu cabossée de ma seconde famille d'accueil vaut bien plus qu'une voiture de luxe aux fauteuils de cuir. Elle m'a accueillie sur sa banquette arrière, et j'ai été unie à tous ses passagers pour partager une étape de son voyage, marquée par une foule de souvenirs comme une multitude de ballons colorés. 

Il y a une semaine, tout a changé. Nouvelle famille, nouvelle voiture en cuir, nouvelle aventure pour moi, nouveau passager sur la banquette de l'Audi. Mais si nous ne voyageons plus dans le même véhicule, nos chemins continueront encore et encore de se croiser, car la route est pleine de surprises et d'amour. 

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El Audi. Uno de los personajes icónicos de mi intercambio. El pequeñito auto rojo y un poco abollado de mi segunda familia de acogida vale mucho más que un auto de lujo.

La convivencia y el calor humano reemplazan mil veces los asientos de cuero frío. No se necesita un gran maletero para llevar las sorpresas más hermosas (uno se ve más o menos sentado entre una bolsa de compras, una multitud de globos colorados o una gigante sandía para el postre). No se necesita un gran maletero para llevar mucho amor.

La conductora siempre lleva sus pasajeros adelante, el Audi corre en los caminos agrietados como en las rutas nuevas (la leyenda dice que a veces anda sin frenos). Las puertas son abiertas a todos, para echar una mano o solamente para disfrutar un poco del camino juntos. Las voces (a menudo numerosas) en los asientos de adelante y de atrás, se unen para cantar en contra del patriarcado o para entonar una canción de los Inti Illimani, rehaciendo el mundo y rellenando el espacio vacillo de la radio.

Rojo revolución, el Audi se despierta para elevar su canto: su claxon rabioso acompañando el grito del pueblo en la calle, bandera Mapuche levantada por la ventana, inflada por el viento que quizás un día soplará sobre las injusticias para dejar sitio a la igualdad.

El pequeñito auto rojo y abollado de mi segunda familia anfitriona vale mucho más que un auto de lujo. Me ha acogida en su asiento, y fui unida a todos sus pasajeros para compartir una etapa de su viaje, marcada por muchos recuerdos geniales como una multitud de globos colorados.

Hace una semana, todo cambió. Nueva familia, nuevo auto, nueva aventura para mi, y un nuevo pasajero en el asiento de atrás del Audi. Pero si no viajamos en el mismo vehiculo, nuestros caminos van a encontrarse de nuevo y de nuevo, porque la ruta está llena de sorpresas y de amor.